vendredi 27 janvier 2012

Vendredi sous la pluie

Encore une de ces journées où le jour ne se lève jamais vraiment, où il pleut juste ce qu'il faut pour être mouillée mais sans la poésie d'une belle grosse pluie, où j'aurais plutôt tendance à rester bien au chaud avec un roman et à profiter du silence de la maison (vendredi, c'est crèche!)... Sauf qu'il fallait vraiment que je m'aère un peu et que j'avais comme des chatouillis d'envie de shopping dans le ventre. Généralement quand je sors disposée à faire des achats, je reviens bredouille les mains vides. Je suis donc partie en toute innocence... Aie, aie, aie! Après avoir fait péter la carte bancaire pour moi et commençant à ressentir quelques maigres remords, j'ai ressorti la carte pour le petit parce que dépenser pour lui, ça ne compte pas, c'est pas vraiment du shopping (parole sage d'une amie qui a autant de mauvaise foi que moi!).
J'ai par ailleurs découvert un petit bout de promenade au bord de la rivière, en me forçant à ne pas suivre le chemin de mes petites habitudes au centre. Made my day: un morceau de la rivière - en plein centre ville! - délimité par deux grilles et qui fait office de piscine naturelle. Et quelques mètres plus loin, un terrain de polo à kayak. Je ne savais même pas que ça existait.
Je suis rentrée l'esprit léger, le sac lourd, la carte à sec, les pieds mouillés, et fort contente de mon après-midi. Sans oublier d'aller récupérer G. qui adore dorénavant la crèche et qui dit à demain à ses copains, un vendredi soir!
Bon weekend à vous!

mardi 24 janvier 2012

Aujourd'hui, c'est crêpes!

Et puis c'est aussi l'anniversaire de ma petite soeur. Alors, où que tu sois pour l'instant (Lille? Bruxelles? Plus au Sud?), profite et fête bien ça! Bisous, bisous.


lundi 23 janvier 2012

Ce matin, un lapin

Ce matin, réveil douloureux: mais laissez-moi dormiiiiiir ! Réveil drôle, cependant, grâce à la nouvelle stratégie de G. qu'on ramène dans notre lit dès qu'il s'éveille, histoire d'essayer de gagner une petite demi-heure de sommeil. Mais ça ne marche plus. Dorénavant, G. me fait d'abord quelques caresses sur la joue en murmurant d'un ton amoureux maaamaaaaaaaan et en me collant quelques gros smacks bien mouillés. Puis, il soulève une de mes paupières en disant hallo!, hola!, ça va?. Comme son indigne de mère continue de grogner sans vraiment donner signe de vie, il passe à la vitesse supérieure et me retire l'édredon en marmonant non non, descendre, là-bas, bibilón (biberon). Il commence à s'énerver. Ce matin, il a donc ajouté deux nouvelles étapes à mon supplice: il me tire les cheveux et, comme ça ne suffit pas à me redresser, il essaie de soulever ma tête avec sa petite main, en m'ordonnant vamos! bibilón! bibilóóóón! Bon, là, j'avoue, je suis morte de rire et le vague sentiment de culpabilité de laisser mon petit mourir de faim me réveille complètement.
Donc, ce matin, réveil douloureux mais drôle. Puis j'ai eu la sensation de ne jamais vraiment m'éveiller. Pas de nuages romantiques aujourd'hui mais des saletés de trucs gris qui ont confisqué la lumière toute la journée. Mais qui nous ont donné l'alibi idéal pour ne pas mettre un orteil dehors.


G. passerait des heures à se prélasser dans notre lit, à s'enrouler dans les draps, à chercher la meilleure pose sur l'oreiller... Mais après avoir avalé son petit déjeuner bien entendu ;-)

dimanche 22 janvier 2012

La tête dans les nuages

Quelle expression délicate et romantique ! Pourtant, si l'on y réfléchit bien, les nuages sont plus souvent annonciateurs de sale temps, de pluie ou de grands vents... Mais rien n'y fait, c'est beau un nuage, même un vilain nuage...

Après avoir pris du vent plein la tête cet après-midi, entre terre et ciel, dans les hauteurs à mi-chemin entre Zürich et Zug (première photo), je suis vraiment d'une humeur "chasseuse de nuages"!

vendredi 20 janvier 2012

S., critique d'art

Mon rapport à la peinture est vraiment "premier degré": j'aime si j'ai envie de voir la toile dans mon salon. Je suis incapable de m'intéresser à la démarche de l'artiste, à sa technique ou à son message. Je ne retiens rien des écoles, je suis insensible à l'aspect subliminal qui s'échappe d'une oeuvre, je ne comprends pas l'art contemporain et je ressens rarement de vraies émotions en déambulant dans un musée. Sauf au musée d'Orsay et au musée Rodin (mais ça, c'est probablement lié au fait que certaines de leurs oeuvres m'ont bouleversée quand j'étais adolescente...). Je me souviens par exemple de la visite d'une des galeries Guggenheim à New York. L'oeuvre exposée consistait en trois immenses toiles blanches occupant l'un des immenses murs également blanc. Du ton sur ton de dimension déraisonnable. Moi, l'inculte de 18 ans, j'avais crié au scandale, à l'imposture, au n'importe quoi (enfin, crié, façon de parler, on était quand même dans une galerie). Sans saisir le challenge technique ou le projet artistique, je ne pensais qu'au défi logistique de l'installation... Mais je m'égare dans mes souvenirs...
Je voulais vous faire profiter de l'expo que j'ai eu le bonheur de visiter la semaine passée au Kunsthaus. Bonheur d'autant plus renforcé que petit G. a fait la sieste tout au long de la visite!  


La coupeuse de cheveux en quatre que je suis s'est un peu excitée après coup sur le titre accrocheur à moitié menteur. D'une part, La saucisse casquée (1929) de Magritte (fallait bien être Belge...) est l'unique pièce du surréaliste (en même temps, c'est sympa de l'avoir sélectionnée pour l'affiche). Et d'autre part, cette sublime collection comporte surtout des Picasso et des Miró, plus que des Monet et des Matisse. Mais comme le musée a monté une expo Picasso en 2010, on comprend la stratégie...
L'exposition s'organisait selon les courants artistiques de 1870 à 1970: impressionnisme, fauvisme, cubisme, art abstrait, surréalisme et modernisme. Et comportait une centaine de toiles (et ce n'est qu'une sélection!): Bonnard, Braque, de Chirico, Degas, Ernst, Gris, Kandinsky, Léger, Magritte, Malevich, Matisse, Miró, Modigliani, Mondrian, Monet, Picasso, Renoir, Tanguy et Toulouse-Lautrec. Rien que ça.
J'ai adoré pour plein de raisons. J'ai trouvé que le choix et l'agencement des tableaux étaient parfaits et harmonieux en termes de couleurs. De nombreuses pièces suprenaient quant à l'identité de leur auteur. 

Mirò, Le chat blanc, 1927

J'ai découvert que j'aimais beaucoup le cubisme et Fernand Léger en particulier. Dommage que le catalogue de la collection ne rende pas bien les couleurs. Léger utilise du bleu marine et du gris foncé, ce qu'on ne perçoit pas ci-dessous.

Léger, Les pipes, 1925

Léger, Composition à l'escalier, 1925

J'ai vu des toiles que je ne connaissais qu'en cartes postales. J'ai redécouvert à quel point Picasso avait peint des oeuvres différentes tout au long de sa vie et je n'aurais jamais deviné qu'il était l'auteur d'un certain nombre d'entre elles. 

Picasso, Guitare sur une table, 1921

Picasso, Guitare et compotier, 1924

Et puis je suis tombée en amour devant ça

Picasso, Enfants dessinant, 1954

Anecdote mignonne: l'amie qui m'accompagnait ce jour-là m'a entraînée pour me montrer son coup de coeur à elle - qui lui faisait penser au Persepolis de Marjane Satrapi - et c'était la même toile. Du coup nos deux petits ont chacun un faux Picasso dans leur chambre ;-)


 Comment ça vous parle, à vous, l'art?

mardi 17 janvier 2012

Un coin à lui

Il a d'abord fallu apprendre à tourner les pages. Et, en ce qui me concerne, à désacraliser l'objet (pas grave si de la confiture colle deux pages entre elles ou si une page est déchirée). Puis il a commencé à chercher et à pointer du doigt les objets que je lui indiquais. Au début, son obsession était de repérer tous les chiens; aujourd'hui, ce sont les parapluies, les hélicoptères et les pieds nus qui ont sa préférence. Un jour, c'est lui qui m'a dit avion!, sapin!, café! avant que je n'ouvre la bouche. Et aujourd'hui, le voilà avec son propre coin lecture, en train de feuilleter le dernier livre auquel il ne prêtait pas attention (La princesse Finemouche de Babette Cole). Comme il grandit vite!

dimanche 15 janvier 2012

Je ne crois que ce que je vois

Et, en effet, il y a bien des tire-fesses et des pistes de ski à 50 minutes de chez nous! Et encore, ce ne sont que les pistes pour enfants et novices, les choses sérieuses se trouvant à quelques kilomètres de là (Brunni).
Bon, pas de remontées et de descentes pour nous, "juste" (les pôôôvres) une luge à tirer avec un petit moyennement convaincu par la chance qu'il avait. Mais je dois avouer qu'à voir ces heureux skieurs, l'envie de rechausser des skis m'a titillée... Affaire à suivre !

 

jeudi 12 janvier 2012

Résolutions... Pfff, quelle blague!

Alors, oui, j'avais pris de bonnes résolutions concernant ce blog... J'allais l'alimenter quotidiennement d'une petite réflexion, inspiration ou photo du jour... J'allais recentrer sa thématique, pas que j'aborde mille sujets, mais finalement, je ne sais pas trop où je vais ni ce que je souhaite exprimer ici... Un jour, ça virait donc "blog de maman"... Un autre, plutôt "blog de Zürich"... Un troisième, je décidais d'y mettre fin (mais une charmante amie m'a rappelée à l'ordre dans un bain à bulles*...).
Et puis finalement, je me suis rappelé (il faut toujours une bonne semaine pour ça) que les résolutions, c'était valable pour le 31 et le premier, et qu'après, le naturel revenait au galop. Même pas honte.
Donc, voilà, ça continuera d'être un blog "à la n'importe quoi", avec tout et rien et des instants volés à mon quotidien de (maman d'un) curieuzeneuze au bord du lac.
Et avant de publier mon probablement unique billet de critique d'art, voici déjà des bleus et des ors. Parce qu'entre ces journées de gris, de pluie, de brume ou de neige, ça fait du bien, cette jolie lumière et les jours qui ralongent. Et que la lumière à Zürich, le jour ou la nuit, et surtout entre chien et loup, me rappelle vraiment celle de Bruxelles.


(* Maïté! C'est la honte totale, la beauf attitude, l'attirail tue l'amour par excellence : je ne quitte plus mes horrible clap clap des thermes...)

dimanche 1 janvier 2012

**2012**

Que 2012 soit lumineuse, pleine d'énergie... Belle année à vous!

May 2012 be brilliant, full of energy... Happy new year!