jeudi 31 mai 2012

3 mois pour ...

... finir un déménagement international et, surtout, s'en remettre.
... souffler et se dire que les choses vraiment sérieuses vont commencer.
... mais d'abord se débarrasser de ces sales microbes qui n'en finissent pas de tourner.
... profiter comme on peut des humeurs de la météo et savourer les belles choses de la nature.
... couper l'ordinateur, ne passer que très vite sur la blogosphère, respirer, lire, lire encore, coudre un peu, ranger beaucoup, écrire de vrais emails, renforcer les nouvelles amitiés et maintenir celles touchées par la distance.
... commencer des cours d'allemand (Yeah! Enfin!), continuer à se prendre la tête sur le bi-/tri-/quadrilinguisme de notre petit homme et puis se détendre en l'entendant chanter "Tout le monde veut devenir un cat", "Bella ciao" (a priori, on ne lui apprend pas l'italien!), "La bamba" et "Eins zwei drei vier ti-ti-li ti-ti-ti-ti".
... se dire qu'à deux ans et trois mois, c'en est vraiment fini du bébé et rire de ses progrès de langage: Je veux... aller... au badi!
... faire des projets et en changer toutes les deux semaines, faire des bilans et se poser beaucoup trop de questions.


Le tour du calendrier a été fait: le blog a soufflé sa première bougie, petit homme sa deuxième. Le beau temps est revenu et avec lui les petits plaisirs déjà présentés ici. Je pourrais continuer à écrire sur les lancers de cailloux,  mon émerveillement quotidien face au lac, les ciels et arc-en-ciel qui me bouleversent systématiquement, les roses et les verts qui illuminent le village, les nouveaux cafés découverts, nos avancées sur les chemins suisses... Mais mon envie et mon inspiration semblent s'être fait la malle avec le retour des beaux jours. J'arrête donc ici cette aventure intéressante et je vous dis:

Merci d'être passé me faire coucou toute cette année. 
Prenez soin de vous!
A très vite... Si pas ici, chez vous très certainement!
Tschüss!

L'ours polyglotte "ami de tout le monde"
par Kerry du blog Seventy tree


vendredi 2 mars 2012

En plein dans les valises

Bxl, on arrive !


Bye bye le lac* !


* Le soleil est au rendez-vous depuis une semaine et nous avons assisté à l'ouverture de la saison des baignades par trois copines qui semblaient avoir oublié, le temps de leur plongeon de 40 secondes, qu'il y avait encore de la glace sur les rochers il y a deux semaines. Et moi qui venais d'expliquer à G. que Non, non, mon canard, on ne va pas encore dans l'eau, il fait trop froid, seuls les vrais canards vont nager. Et elles qui lui disaient On est folle, hein, on est vraiment folle! Et lui qui répétait Les madames! Plouf! Dans l'eau!

mardi 21 février 2012

De l'éducation au bien parler

Ce weekend, j'ai lu l'introduction de Dis maman, pourquoi on peut pas dire merde? de Joseph & Caroline Messinger (merci maman! ça a l'air super intéressant!) et pffff... J'ai "juste" l'impression que je dois complètement réapprendre à parler. Le déminage des bombes à retardement que représentent les mots grossiers et le fait que l'enfant soit une éponge, ça va, je comprends! Mais ça se complique avec l'enjeu d'éviter les discours polluants. Hein? Quoi? Ces discours polluants font référence à l'enfant (... et donc à l'adulte qu'il deviendra ou à celui que nous sommes!) qui parle à l'imparfait (je voulais) mais aussi au conditionnel (je voudrais) ou pire encore, au conditionnel passé (j'aurais voulu); à l'enfant qui ne parle que sur le mode du "il faut", "je dois", "je vais"; ou à celui qui s'exprime sur le mode interro-négatif (je ne peux pas faire ci ou ça?). Les auteurs traitent aussi de l'enfant surmené, embrigadé dans un agenda de ministre qui ne lui laisse aucun temps libre, (...) un enfant qui ne fait pas appel à son esprit d'initiative (p. 19).

J'ai par exemple trouvé ce passage terrible et à la fois fort éclairant:
L'imparfait de l'indicatif est par définition un temps non parfait, il identifie l'enfant "je voulais" qui conjugue son futur au passé. Cette formulation régressive appartient à un enfant bloqué au premier stade, celui de la mémoire verbale du souvenir. Il lui est interdit d'affirmer ses envies/désirs. Mais il peut les exprimer en se dissimulant derrière une concordance des temps qui se conjugue à l'imparfait de l'indicatif. La demande imparfaite est effaçable puisqu'elle ne s'affirme pas. (...) Si votre enfant utilise souvent l'imparfait, c'est un enfant qui regarde son présent dans le rétroviseur. Vous n'êtes pas nostalgique? Mais alors d'où provient cette formulation régressive qu'adopte si régulièrement votre enfant? Une formule de politesse dites-vous? Drôle de politesse, en vérité, qui empêche les rêves de se réaliser, le futur d'exister. (...) Votre enfant avance dans la vie à reculons. (p. 17)

Gloups. La conclusion de ce rapide avant-propos est d'apprendre à l'enfant à s'exprimer sur le mode du "je veux" (disons "je veux s'il-te-plaît"!).
Pour pouvoir s'affirmer, il est indispensable de conjuguer sa vie au présent de l'indicatif (...). L'enfant qui s'exprime au présent de l'instant qu'il vit est souvent mal perçu par les adultes. Il s'affirme. On lui en fait la remarque tellement souvent qu'il finit par adopter les codes de ses mentors. Ce faisant, il se sent forcé de remiser sa personnalité au placard pour ne pas perturber ces grandes personnes qui rêvent leur vie au lieu de vivre leurs rêves. Ne permettez pas cette pollution majeure dont votre enfant est la première victime. (...) Expliquez-lui que le conditionnel est un temps écrit au crayon de papier. On peut le gommer. Ce qui est conjugué au conditionnel n'est jamais réel. Ce qui est conjugué à l'imparfait est déjà dépassé; ce qui est conjugué au conditionnel passé (...) n'est qu'un rêve sur pied. (pp. 20-21)

Mais encore:
L'enfant ambitieux construit son présent en fonction de son devenir. Il jalonne son présent. (...) Il est en prise directe avec son devenir. Il investit l'être dans le faire, le rêve dans l'action. Sa vision du futur repose entièrement sur la réalisation de son Moi, ici et maintenant. (p. 21)

Pfiou... Moi qui étais ressortie d'un bouquin sur le bilinguisme complètement gonflée de fierté, à la fois d'être dans le bon et de voir mon petit devenir un sacré causeur dans deux langues, me voilà à nouveau dans le questionnement !

Et puis cet article aujourd'hui dans la presse belge, qui fait aussi référence au bilinguisme et au fait qu'à 2 an, un enfant est censé connaître (dire? utiliser?) 310 mots... Tiens, ça me donne envie de faire une liste, histoire de.

Mais à part, ça, les deux leçons du weekend ont été que:
- Le développement de la logique et la recherche de solutions permettant de se faciliter la vie sont vraiment des choses fascinantes chez le petit d'homme (nous sommes en pleine passion du Livre de la jungle). Exemple: G. prend du bout des doigts un livre, puis il en prend un 2e de l'autre main et se rend vite compte qu'il ne pourra pas aller très loin sans les laisser tomber. Alors il en dépose un par-terre, puis dépose le second sur le premier, ajuste sa petite pile, prend les deux livres des deux mains et s'en va tout fièrement. Tout ça sous mon regard ébahi. Pas tant que ce coup de génie (!!) soit celui de mon fils. Mais ça me semble tellement fascinant que ça sorte "tout seul" de sa petite tête.
- G. est dorénavant un bâtisseur de châteaux, avec le détail surprenant qu'il place systématiquement un escalier à l'avant et à l'arrière de ses oeuvres.


lundi 20 février 2012

Bon Carnaval !

Ici, le Carnaval n'aura lieu que dans trois semaines et nous serons alors à ... Bruxelles. Encore loupé cette année. Les confettis ressemblent d'ailleurs plutôt à ça :


Après un samedi ensoleillé et presque printanier, et un dimanche mouillé et plutôt automnal, nous avons eu un lundi matin sous la neige, qui a fondu au fil des heures et a fait place à de grands vents. C'est à plus rien n'y comprendre...

lundi 13 février 2012

Leçon de piano et calories

Quoi de mieux, pour terminer un (nouveau) dimanche glacial qu'un fantastique strudel au yahourt et une leçon de piano? Ce n'est pas notre nouvelle déco mais notre cantine de fin de weekend, la Poushe Strudelhaus. C'est délicieux, on s'y sent bien, on a l'impression d'être invité dans le salon d'une grand-mère bienveillante, il y a des coffres à papier et crayons pour les petits et G. adore y exercer ses talents de musicien, danseur et dessinateur tout à la fois!

mercredi 8 février 2012

Dans un mois...

... mon petit canard aura 2 ans. Aujourd'hui, je peux encore compter en mois mais après 24 mois, j'imagine qu'on arrête, non? Et du coup, bientôt fini le rayon bébé qui fait des pyjamas bien plus drôles que le rayon des plus grands.
... notre maison belge sera enfin vendue. Les caisses, meubles, outils, etc., enfin triés, rangés, donnés, vendus. Fini les citernes de mazout à surveiller à distance, le courrier qu'on accumule et qu'on laisse traîner des mois avant de l'ouvrir et de soupirer longuement. Des dossiers seront enfin définitivement classés et nos esprits plus légers. Et on pourra alors véritablement profiter de Bruxelles comme de vrais touristes et avoir de nouveaux projets en Suisse.
... on sera plus proche du printemps! Cette vague de froid commence à me rendre dingue (et encore, je crois que ce n'est pas si froid que ça, à Zurich). Difficile de sortir plus de 15 minutes avec le schtroumpf. Et les plaines de jeu indoor sont prises d'assaut (et puis de toute façon, rien qu'à l'idée de devoir m'y rendre, j'ai froid). Sans parler des virus ramenés à chaque petite sortie (et qui m'a privée de crèche la semaine passée).
Dans un mois, donc... Mais comme les prochaines semaines vont être chargées!

lundi 6 février 2012

Spectale et pensée profonde de grand froid

Ce qui est marrant lorsqu'on a des températures avoisinant les -10°C, c'est que dès que ça remonte un peu, genre -6° ou -5°C, on m'entend dire des trucs insensés comme ah, il fait bon, le temps s'est un peu réchauffé. Je suis drôle, quand je veux ;-)

jeudi 2 février 2012

Sainte Crêpe

À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur...

Ici, comme chez vous certainement, c'est plutôt la seconde partie du dicton qui se vérifie. Il fait très très froid, il neige, G. s'est enrhumé en faisant de la (non) luge* et ô malheur! ô désespoir! je n'ai presque plus de farine. Notre Chandeleur risque d'être limitée à 3 crêpes... Savourez bien les vôtres!


 * La luge de salon, ça, ça l'éclate vraiment. Mais pas dehors. Alors du coup, ce sont les parents qui ont rentabilisé l'achat ;-)

vendredi 27 janvier 2012

Vendredi sous la pluie

Encore une de ces journées où le jour ne se lève jamais vraiment, où il pleut juste ce qu'il faut pour être mouillée mais sans la poésie d'une belle grosse pluie, où j'aurais plutôt tendance à rester bien au chaud avec un roman et à profiter du silence de la maison (vendredi, c'est crèche!)... Sauf qu'il fallait vraiment que je m'aère un peu et que j'avais comme des chatouillis d'envie de shopping dans le ventre. Généralement quand je sors disposée à faire des achats, je reviens bredouille les mains vides. Je suis donc partie en toute innocence... Aie, aie, aie! Après avoir fait péter la carte bancaire pour moi et commençant à ressentir quelques maigres remords, j'ai ressorti la carte pour le petit parce que dépenser pour lui, ça ne compte pas, c'est pas vraiment du shopping (parole sage d'une amie qui a autant de mauvaise foi que moi!).
J'ai par ailleurs découvert un petit bout de promenade au bord de la rivière, en me forçant à ne pas suivre le chemin de mes petites habitudes au centre. Made my day: un morceau de la rivière - en plein centre ville! - délimité par deux grilles et qui fait office de piscine naturelle. Et quelques mètres plus loin, un terrain de polo à kayak. Je ne savais même pas que ça existait.
Je suis rentrée l'esprit léger, le sac lourd, la carte à sec, les pieds mouillés, et fort contente de mon après-midi. Sans oublier d'aller récupérer G. qui adore dorénavant la crèche et qui dit à demain à ses copains, un vendredi soir!
Bon weekend à vous!

mardi 24 janvier 2012

Aujourd'hui, c'est crêpes!

Et puis c'est aussi l'anniversaire de ma petite soeur. Alors, où que tu sois pour l'instant (Lille? Bruxelles? Plus au Sud?), profite et fête bien ça! Bisous, bisous.


lundi 23 janvier 2012

Ce matin, un lapin

Ce matin, réveil douloureux: mais laissez-moi dormiiiiiir ! Réveil drôle, cependant, grâce à la nouvelle stratégie de G. qu'on ramène dans notre lit dès qu'il s'éveille, histoire d'essayer de gagner une petite demi-heure de sommeil. Mais ça ne marche plus. Dorénavant, G. me fait d'abord quelques caresses sur la joue en murmurant d'un ton amoureux maaamaaaaaaaan et en me collant quelques gros smacks bien mouillés. Puis, il soulève une de mes paupières en disant hallo!, hola!, ça va?. Comme son indigne de mère continue de grogner sans vraiment donner signe de vie, il passe à la vitesse supérieure et me retire l'édredon en marmonant non non, descendre, là-bas, bibilón (biberon). Il commence à s'énerver. Ce matin, il a donc ajouté deux nouvelles étapes à mon supplice: il me tire les cheveux et, comme ça ne suffit pas à me redresser, il essaie de soulever ma tête avec sa petite main, en m'ordonnant vamos! bibilón! bibilóóóón! Bon, là, j'avoue, je suis morte de rire et le vague sentiment de culpabilité de laisser mon petit mourir de faim me réveille complètement.
Donc, ce matin, réveil douloureux mais drôle. Puis j'ai eu la sensation de ne jamais vraiment m'éveiller. Pas de nuages romantiques aujourd'hui mais des saletés de trucs gris qui ont confisqué la lumière toute la journée. Mais qui nous ont donné l'alibi idéal pour ne pas mettre un orteil dehors.


G. passerait des heures à se prélasser dans notre lit, à s'enrouler dans les draps, à chercher la meilleure pose sur l'oreiller... Mais après avoir avalé son petit déjeuner bien entendu ;-)

dimanche 22 janvier 2012

La tête dans les nuages

Quelle expression délicate et romantique ! Pourtant, si l'on y réfléchit bien, les nuages sont plus souvent annonciateurs de sale temps, de pluie ou de grands vents... Mais rien n'y fait, c'est beau un nuage, même un vilain nuage...

Après avoir pris du vent plein la tête cet après-midi, entre terre et ciel, dans les hauteurs à mi-chemin entre Zürich et Zug (première photo), je suis vraiment d'une humeur "chasseuse de nuages"!

vendredi 20 janvier 2012

S., critique d'art

Mon rapport à la peinture est vraiment "premier degré": j'aime si j'ai envie de voir la toile dans mon salon. Je suis incapable de m'intéresser à la démarche de l'artiste, à sa technique ou à son message. Je ne retiens rien des écoles, je suis insensible à l'aspect subliminal qui s'échappe d'une oeuvre, je ne comprends pas l'art contemporain et je ressens rarement de vraies émotions en déambulant dans un musée. Sauf au musée d'Orsay et au musée Rodin (mais ça, c'est probablement lié au fait que certaines de leurs oeuvres m'ont bouleversée quand j'étais adolescente...). Je me souviens par exemple de la visite d'une des galeries Guggenheim à New York. L'oeuvre exposée consistait en trois immenses toiles blanches occupant l'un des immenses murs également blanc. Du ton sur ton de dimension déraisonnable. Moi, l'inculte de 18 ans, j'avais crié au scandale, à l'imposture, au n'importe quoi (enfin, crié, façon de parler, on était quand même dans une galerie). Sans saisir le challenge technique ou le projet artistique, je ne pensais qu'au défi logistique de l'installation... Mais je m'égare dans mes souvenirs...
Je voulais vous faire profiter de l'expo que j'ai eu le bonheur de visiter la semaine passée au Kunsthaus. Bonheur d'autant plus renforcé que petit G. a fait la sieste tout au long de la visite!  


La coupeuse de cheveux en quatre que je suis s'est un peu excitée après coup sur le titre accrocheur à moitié menteur. D'une part, La saucisse casquée (1929) de Magritte (fallait bien être Belge...) est l'unique pièce du surréaliste (en même temps, c'est sympa de l'avoir sélectionnée pour l'affiche). Et d'autre part, cette sublime collection comporte surtout des Picasso et des Miró, plus que des Monet et des Matisse. Mais comme le musée a monté une expo Picasso en 2010, on comprend la stratégie...
L'exposition s'organisait selon les courants artistiques de 1870 à 1970: impressionnisme, fauvisme, cubisme, art abstrait, surréalisme et modernisme. Et comportait une centaine de toiles (et ce n'est qu'une sélection!): Bonnard, Braque, de Chirico, Degas, Ernst, Gris, Kandinsky, Léger, Magritte, Malevich, Matisse, Miró, Modigliani, Mondrian, Monet, Picasso, Renoir, Tanguy et Toulouse-Lautrec. Rien que ça.
J'ai adoré pour plein de raisons. J'ai trouvé que le choix et l'agencement des tableaux étaient parfaits et harmonieux en termes de couleurs. De nombreuses pièces suprenaient quant à l'identité de leur auteur. 

Mirò, Le chat blanc, 1927

J'ai découvert que j'aimais beaucoup le cubisme et Fernand Léger en particulier. Dommage que le catalogue de la collection ne rende pas bien les couleurs. Léger utilise du bleu marine et du gris foncé, ce qu'on ne perçoit pas ci-dessous.

Léger, Les pipes, 1925

Léger, Composition à l'escalier, 1925

J'ai vu des toiles que je ne connaissais qu'en cartes postales. J'ai redécouvert à quel point Picasso avait peint des oeuvres différentes tout au long de sa vie et je n'aurais jamais deviné qu'il était l'auteur d'un certain nombre d'entre elles. 

Picasso, Guitare sur une table, 1921

Picasso, Guitare et compotier, 1924

Et puis je suis tombée en amour devant ça

Picasso, Enfants dessinant, 1954

Anecdote mignonne: l'amie qui m'accompagnait ce jour-là m'a entraînée pour me montrer son coup de coeur à elle - qui lui faisait penser au Persepolis de Marjane Satrapi - et c'était la même toile. Du coup nos deux petits ont chacun un faux Picasso dans leur chambre ;-)


 Comment ça vous parle, à vous, l'art?