jeudi 16 juin 2011

Boys and cars

Une photo que j'aurais pu mettre hier dans mon Corner view ...


Le cadre "Max et Lily" est de A7iH 2007, trouvé à Bruxelles (oui, au Coffee Club de la rue du Bailly...). L'Atomium, dans un magasin de puces à Amsterdam (elle date de 1958 et nous accompagne depuis nos quelques mois de vie entre Bruxelles et Den Haag). Sur l'Atomium, un petit teckel en bronze, jouet de ma grand-mère paternelle (qui ne passerait certainement pas les normes UE de jouets pour enfants aujourd'hui!). Coeur et carafon ramenés de New York par mon voyageur de mari. Vieil appareil photo chiné sur un marché aux puces (mais où? Lisbonne ou Lima?). Et le reste de Bruxelles.

Mais je voulais vous montrer "la voiture rouge" (waaaaouuuuwww comme dirait de manière exagérée notre petit homme). Cette coccinelle rouge en métal appartient à Mr Curieuzeneuze. Elle est toute cabossée car, enfant, il s'amusait à lui faire faire des accidents contre le mur... Elle fait aujourd'hui l'objet de toutes les convoitises de notre petit qui veut la toucher comme s'il s'agissait d'une icône et qui a le sentiment de briser les interdits lorsqu'on la lui laisse quelques instants (encore une qui ne passerait pas le test des normes UE pour jouets). De jouet, la voiture rouge est devenue un objet vintage de déco...

Bien que toutes les théories qui classent les filles et les garçons dans de petites cases bien définies - du style "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" - m'énervent profondément, et que je défende l'idée que les jouets ne doivent pas être sexués (aux filles les poupées et mini-planches à repasser, aux gamins les voitures et outils), je ne peux que constater que notre petit gars a un intérêt développé pour les ballons et les voitures. Des trucs dits "de garçon". Il aime les animaux, les cubes, les livres. Défait de temps en temps sa malle à peluches. Aime éparpiller dans tout le salon ses petits plats et faux fruits. Mais rien à faire: il a déjà une passion bien affirmée pour le ballon et les voitures (et de manière plus large, pour les camions, trams, bus et bateaux). Alors, est-ce parce qu'il a le caractère qu'il a? Ou bien que c'est un garçon? Ou le digne fils de son père?

Qu'en pensez-vous?

 
ps: et puis, tant qu'à compléter mon post d'hier, voilà encore un ajout à mon mur de cuisine (à mettre sur ma liste des grandes vérités)



mercredi 15 juin 2011

Corner view - "On my wall" (sur mon mur)

(sorry guys, no "non virginal english" version this week)


Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

Silhouettes de la côte Nord du Pérou dans le hall d'entrée. Prises par mon homme, affichées dans mes bureaux successifs et finalement rapatriées chez nous, pour mon plus grand plaisir.


Féminisme dans la cuisine. J'ai longtemps cherché la carte de Rosie (à droite) et je l'ai finalement trouvée... à la station service à la sortie du tunnel du Gothard (côté italien). Je n'ai toujours pas compris pourquoi elle était vendue là!


Coin voyage dans la chambre du petit explorateur. Carte d'Amérique du Sud trouvée dans une vieille édition d'un National Geographic de mon grand-père. L'autre carte, du Golfe du Mexique, était dans notre cave. Aucune idée de la façon dont elle y est arrivée. Guirlande de fanions faite main à partir d'un catalogue de tissus pour parasols et de la chute de tissus du tour de lit.


Vignettes d'alfa romeo vintage, distribuées dans les chocolats Callebaut, collectionnées par mon père quand il était enfant, précieusement conservées par ma douce grand-mère, sauvées de la corbeille à papier puis des tiroirs de mon alfista et, enfin, collées par moi sur des bouts de papier (enveloppes dépliées, sachet, feuille de couleur) et mises au mur. Plus une petite aquarelle de cyprès ramenée d'Inghiari la semaine passée.



Et vous? Vous punaisez ou vous collez sur vos murs?

mardi 14 juin 2011

Au sujet d'un vieil ami qui a réalisé son rêve


Bruxelles, mercredi 22 juin, au Beursschouwburg dès 22h (et c'est gratuit !):

Ígor Iglesias González vient présenter son film "TOM ZÉ astronauta libertado" (2009, 90'). Cristina Rodríguez Paz, sa directrice de photographie, sera également de la partie.

Allez directement voir les trailers
en espagnol: http://www.xiquexiquefilms.com/?page_id=70

Mais aussi
www.xiquexiquefilms.com
http://www.myspace.com/tomzeastronautalibertado

La place de Tom Zé dans l'histoire des cinquante dernières années de la musique brésilienne n'a pas toujours été confortable. Le film nous offre l'opportunité de découvrir l'artiste au long d'un chemin d'expérimentation incessante, couplé à une grande dose d'audace afin de briser les moules et se démarquer de ce qui est "correct" et commercial; ce qui le conduira à une série de va et vient qui - allant de l'ostracisme à  la dissimulation - ne l'éloigneront jamais de ce en quoi il croit.
Le voyage de Tom Zé en Asturies (Nord de l'Espagne) en 2008 s'est converti en fil conducteur de ce travail qui brosse de nombreux aspects de sa personnalité et de sa trajectoire artistique. Depuis l'Atelier d'Expérimentation Musicale qui motive ce voyage, on parcourt ses conclusions musicales et sa recherche permanente depuis les années 1970, lorsqu'il commence son travail comme créateur d'instruments. 
À travers ses propres réflexions, un vaste catalogue d'images d'archives, son passage sur diverses scènes de São Paulo et d'Europe, et des opinions de différents personnages importants dans la musique brésilienne, se dessine un portrait riche de coups de pinceau vitaux et musicaux, qui essaie de s'approcher de ce créateur autant controversé que fascinant, tendre que surprenant.

Ígor Iglesias González est né en Asturies en 1973. Il emménage à Madrid en 1995 où il débute sa carrière de technicien cinématographique. Il participe à la réalisation de plus de 20 films, alternant les fonctions d'assistant de montage et d'assistant vidéo. Il a travaillé, entre autres, avec les directeurs suivants: Pedro Almodóvar (“Volver”, “La piel que habito”), Alex de la Iglesia (“Perdita Durango”, “La Comunidad”), Gonzalo Suárez (“El Portero”), Agustín Díaz Yanes (“Sin noticias de Dios”), Vicente Aranda (“Juana la loca”, “Carmen”), Ray Loriga (“Teresa”). En 2007, il laisse de côté sa carrière de technicien et décide de retourner en Asturies pour se consacrer à temps plein à la réalisation d'un projet débuté l'année d'avant: un film documentaire sur le musicien brésilien Tom Zé. Plus de trois ans de travail se concrétisent dans “TOM ZÉ astronauta libertado”, premier film d'Ígor Iglesias González comme directeur et producteur. Un projet personnel réalisé par sa propre production XiqueXique Films.

Je vous renvoie à son site pour y découvrir les prix qu'il a obtenus et les articles parus dans la presse internationale.

*

Et si vous n'êtes pas convaincus, je dirais juste qu'Ígor est un vieil ami qui a réalisé son rêve. Mon coloc' pendant ma folle année à Madrid qui, en 1998, parlait déjà de son projet sur Tom Zé (... et qui, pour l'anecdote, nous a ramené Alex de la Iglesia à l'appartement alors qu'on était déjà en pyjama - grand moment de solitude mais soirée mémorable).

lundi 13 juin 2011

Le style des hommes

Hier, dans notre enclave belgo-péruvienne en terres zurichoises, nous avons célébré la fête des pères. L'occasion d'offrir un cadeau qui me plaît autant qu'au papa fêté: un bouquin sur les icônes du style masculin (Icons of Men's Style de Josh Sims). Trône enfin dans la chambre un bouquin mââââle (miam miam) à côté de ma littérature de poulette (How to Walk in High Heels (The Girl's Guide to Everything) de Camilla Morton, et The Sartorialist de Scott Schuman, du blog du même nom).


Littérature de poulette qui assène néanmoins quelques grandes vérités  :

"Remember: you can never be too glamorous or have too many heels. Every girl must have at least ten varieties of heel on hand at all times." (How to work...)

"If your escort is shorter than you in your highest heels dump him immediately. Pointless. A pair of Manolos lasts a lifetime, and you shouldn't compromise style for love." (How to work...)

Mais revenons à nos moutons hommes et à leur style puisque, comme le fait remarquer - à tort... - Domenico Dolce (de Dolce et Gabana):

"Women are into fashion, men are into style, style is forever."

Je ne suis pas sûre que vous avez bien vu. Visez-moi ce zoom! Ce regard, ce sourire en coin, cette allure folle... Miam miam, je vous disais !



On y apprend les nuances entre trench (imperméable ou gabardine), par-dessus, manteau, caban, parka, ciré (enfin, pas le ciré jaune ou rouge de notre enfance), duffle coat, blouson, bomber, veste d'aviateur, perfecto et j'en passe. Et les icônes qui reviennent le plus étaient déjà dans mon panthéon de jolis messieurs: Gregory Peck et Steve McQueen (enfin, cela dit, je ne dois pas être la seule...). Je ne résiste pas à l'envie de partager ces charmants minois avec vous.






Et puis celle-ci, trop drôle. J'imagine que ces messieurs auront alors fait autant sensation que les femmes qui ont porté les premières mini-jupes.


Je vous laisse à vos rêveries...

jeudi 9 juin 2011

Corner view - "Destination"

("non virginal english" version below)


Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".


Arezzo, Italie

Destination interdite? Levons les interdits!

(Un long week-end en Toscane, une coupure de ma connexion internet pendant 3 jours, des tonnes de destinations à l'esprit mais pas le temps d'en explorer une).


**

Prohibited destination? No way!

(A long break in Tuscany, a real break of my internet connexion for 3 days, a lot of destinations in mind but no time to explore one).

mercredi 1 juin 2011

Corner view - "M is for..." (M comme...)

("non virginal english" version below)


Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

M comme...

  
Malena, le tango. Par Adriana Varela ou Roberto Goyeneche.





Malena, l'héroïne du roman d'Almudena Grandes, Malena est un nom de tango. Souvenir d'une lecture complètement absorbante. Destins de femmes (Mujeres), secrets et malédictions familiales, lutte pour trouver où et comment être à sa place, le tout dans les rues de Madrid que je venais de quitter. Après une année décisive à vagabonder de terrasses en parcs, d'auditoires en fêtes, avec ma chère amie M.

Mots.

"Écris. Écris là ce qu’il t’arrive de pire, les choses tellement horribles que tu ne peux les raconter à personne, et écris aussi ce qu’il t’arrive de meilleur, les choses si merveilleuses que personne ne les comprendrait si tu les racontais, écris quand tu sens que tu n’en peux plus, que tu perds pied et qu’il ne te reste plus qu’à mourir ou à mettre le feu à la maison ; cela, ne le dis à personne, mais écris-le dans ton journal, et tu verras, crois-moi, que tu te sentiras soulagée plus vite que tu ne l’espérais. […] Il n’y a pas de monde de rechange, Malena." (Almudena Grandes)




Mallette à souvenirs.


Mémoire. 
Millénium. Des tonnes de mots couchés dans des petits carnets en 2000. Envie d'être ailleurs. Bonheur d'avoir rencontré Mon ailleurs en chair et en os. Plus de cahiers à noircir, depuis.


**

M is for...
Malena, the tango, by Adriana Varela or Roberto Goyeneche.
The main character in Almudena Grandes' novel Malena, the name of a tango (Malena es un nombre de tango). Memories of an absorbing reading. Destinies of women (Mujeres), family secrets and maledictions, struggle to find where and how to be at the right place, all that in the streets of Madrid, which I left few months ago. After a year of going around, from terraces to gardens, from classrooms to parties, with my dear friend M.
Words (sorry, in French, it starts with a M, let's say it's a reverse one).
Millenium. Tons of words laid down in small notebooks in 2000. Desire to be elsewhere. Happyness to have met My elsewhere, in flesh and bones.  No more notebooks, since then. 
Briefcase full of Memories.
Memory.