mercredi 20 avril 2011

Corner view - "What's for lunch?" (Qu'est-ce qu'on mange ce midi?)


("non virginal english" version below)

Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

Il n'y a pas de meilleur endroit pour déjeuner et causer cuisine que Lima. Et cela tombe bien vu que je suis ici pour l'instant et que je mange beaucoup (BEAUCOUP) et fort (FORT) bien. La culture péruvienne est une culture du bon manger. D'ailleurs, c'est plus que bien manger, c'est vraiment une forme d'Art.
Aji de gallina, escabeche, ceviche, lomito saltado, causa limeña, papa rellena... Ne me demandez pas comment on prépare tout cela. On commence par une visite au supermarché...

L'empire de la patate

Le fameux aji, entre le poivron et le piment


Le maïs mauve


On coupe plein de bonnes choses en petits bouts et on passe de longs moments devant la marmite pour que tout fonde et donne une saveur unique.



Et cela donne...


C'était une papa rellena con su lomo picadito


Oups, j'ai sorti l'appareil photo trop tard, désolée!

Je me rattrappe avec l'apéro et le dessert...


Chicha morada, pisco sour, algarobina, eau parfumée au citron vert

Sorbets fraise, chirimoya, mangue et citron vert

Vivement demain midi !

**

There is no better place than Lima to have lunch and chat about food. And that is a good news because I am here at the moment, eating a lot (A LOT) and very (VERY) good. The Peruvian culture is a food culture. Furthemore, it is not just about eating, it is about Art.
Aji de gallina, escabeche, ceviche, lomito saltado, causa limeña, papa rellena... Don't ask me how to cook that. You start with a visit to the supermarket... You cut a lot of good ingredients into small pieces and you spend a lot of time waiting until they melt into a unique flavour... Then you have... Ooops, I shoot too late, sorry! Here come the aperitif and desert.
Can't wait for tomorrow lunch!

vendredi 8 avril 2011

Un pinguin dans ma cuisine

La danse contemporaine, ce n'est vraiment pas faire du n'importe quoi sur une chouette musique ... Je viens d'entendre ce morceau-là et j'ai repensé à la vidéo et surtout au final dans les rues d'Anvers (à partir de la minute 3:32).



Du coup, j'ai envie de revoir Anyway the wind blows (mais à qui ai-je donc prêté le DVD?). Allez, je vous envoie Windman et la pinguin dans pour vous mettre en appétit


Et, dans ma cuisine, j'ai eu l'audace d'esquisser quelques pas, euh, conceptuels, dirons-nous... Mais là, c'était vraiment du Grand N'importe Quoi. Petit gars dans mes bras se demandait un peu, quand même, ce qui m'arrivait et me regardait l'air de dire
1) c'est quand qu'on mange?
2) je préfère Faithless.

Bon, c'est pas tout, faut que je termine mes bagages ... 
Demain : arriba Lima

mercredi 6 avril 2011

Corner view - "Time" (temps)

("non virginal english" version below)

Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

Des amies me disaient que j'avais l'air d'être dans une période de vie un peu "contemplative". L'idée était que, sans job et aux soins d'un petit toute la journée, je vivais à un autre rythme et que je devais avoir un autre regard sur mon environnement. Je me suis demandé si c'était une façon polie de dire que je glandais et ne faisais rien de mon temps*. Ce qui m'a fait sourire car j'ai plutôt l'impression d'être en manque de temps et d'avoir en permanence l'esprit occupé à trouver des stratégies pour parvenir à tout faire ou à établir des listes de priorités. Elles me disaient que j'avair l'air de prendre le temps d'observer ce qui faisait mon quotidien et d'arriver à avoir un certain recul face aux choses.

En fait, j'ai toujours pris mon temps. Et aujourd'hui plus que jamais.
  
Tome 1 commencé en septembre 2008, tome 2 en cours de lecture
(15 pages de Prince André, Pierre et Natacha, un ou deux autres bouquins,
15 pages de champs de mine, etc.)

Ce qui ne veut pas dire pour autant que j'ai plus de temps ou que je perds mon temps. Je suis plutôt calme, patiente, meilleure dans la course de longue durée que dans le sprint. Ou peut-être lente, fainéante, sans résistance face au stress et incapable de me mettre la pression. Donc le temps file encore plus vite pour moi et je suis forcément toujours en retard, et partout. Et puis comme je ne porte une montre qu'un jour sur quatre, les miennes ne sont jamais remontées, ce qui n'aide pas à arriver à temps.

La grande, reçue de mon homme pour mon PhD: il était temps!
La petite, de ma grand-mère: son souvenir tout le temps présent

J'apprécie ne rien faire. Je n'angoisse pas quand rien ne bouge ou quand il faut attendre. J'aime regarder par la fenêtre. 

A la fenêtre de notre trois-pièces-en-enfilade
Bruxelles, Belgique, 2002
(photo prise par ADG)

Mais ça, je le faisais déjà avant, il y a longtemps. Avant d'avoir officiellement le temps de le faire. Et ce n'est pas lié au fait d'avoir, ou pas, plusieurs temps à gérer (un travail, une famille, une maison à faire tourner, des amis, des engagements... et du temps pour soi). C'est juste une question de personnalité, ou de besoin.

Prendre le temps de le laisser passer, sans rien faire, c'est une activité en soi. Et ça ne nous le fait pas perdre pour autant, notre temps.

* Les filles! Vous m'avez bien fait rire, en cherchant à savoir laquelle de vous deux était la plus vache sur la question! Bises à vous et à la luronne qui a râté ce magnifique "excuse-moi" / "non, c'est moi qui m'excuse"!

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Friends told me I was like having a life somehow « contemplative ». The idea was that, without a job and caring a tiny human all day long, I was living in another pace and I should have had another look to what surrounds me. I wondered if it was a polite way to say I was doing nothing of my time. That made me laugh because I have more the feeling of being short of time and finding strategies in order to do everything or listing priorities. They were telling me I was like taking the time to watch my day-to-day routine and to reach to have a certain distance to it.

Actually, I always took my time. And today more than ever.

Which does not mean that I have more time or that I am losing my time. I am a calm person, patient, best in the long run than in a sprint. Or maybe slow, lazy, less resistant to face stress and unable to live under pressure. Consequently time is running faster for me and I am always late, everywhere. Since I wear a watch once every four days, mines are never winded, what does not help to be on time.

I like doing nothing. I don’t freak out when things do not move or when I have to wait. I love looking through the window. But this, I used to do it already before, a long time ago. Before having officially the time to do it. And that is not a matter of having, or not, various times to manage (a job, a family, a house to run, friends, commitments… and a time of our own). It is just a matter of personality, or need.

To take the time to let it run, doing nothing, that is an activity in itself. And that does not make us losing it, our time.


mardi 5 avril 2011

Les George(s) qui comptent


Chose promise, quelques pensées sur un prénom qui m'inspire systématiquement une foule de sentiments, allant de l'humour à l'élégance, en passant par la séduction, la dérision et l'intelligence. Pas un prénom rock'n roll, comme Marlon, Daan ou Johnny. Un prénom plutôt jazzy, voire ambiance de salon anglais.
George. Ou Georges.
Bon, évacuons-en d'emblée un qui n'est ni jazzy ni salon anglais (quoique l'odeur de fumée...), mais plutôt moustache et bande de copains (ce qui n'enlève rien au plaisir de fredonner ses chansons) : le Brassens.
Et puis il y a Georges le chien. Il fait miaou, il fait oink, il fait meuh, mais il n'aboie pas. Selon une note pédagogique lue récemment, il faut lire cet ouvrage aux petits en leur expliquant les "problèmes" de Georges. Moi, je crois juste que Georges, il est multilingue, ou un gosse d'expats à cheval sur quatre langues ;-) En tout cas, je dirai plutôt à mon garçon que Georges est un modèle et qu'il a bien de la chance de savoir parler la langue des chats, des vaches et des cochons.


Passons au one and only, le vrai de vrai, LE George parmi les George(s), l'incontournable Clooney. Ou le glamour dans sa tasse de café, le George de la réplique devenue culte ...


... à l'instar d'un I'll be back ou Nobody puts Baby in a corner.




D'ailleurs, lorsque j'ai rencontré récemment une maman anglaise et son rejeton, je n'ai pas pu retenir un Hello, George! lorsqu'elle m'a dit le prénom du petit. Et j'ai ri toute seule. 
Réjouissons-nous, Docteur Ross est à nouveau célibataire. Et comme commentait une internaute à la suite de cette info de premier ordre: Enfin une bonne nouvelle! Et j'ai de nouveau ri toute seule. En fait, George, c'est ça: il me fait rire.
N'oublions pas les George un peu plus extravagants et qui ont le rythme dans la peau : le blondinet en short (minute 1:10) et puis le Boy qui nous fait un super retour (merci Mark Ronson... paraîtrait qu'il prépare le retour de Duran Duran, et là je crie CHOU-ETTE!).




Mais comme tout George est certainement le Clooney de quelqu'un, je ne me moque pas. Et puis, on a tous eu un Georges dans la famille, non? Le nôtre, il peignait des tableaux de notre village ...