Enfin ! On a enfin pu tomber les manteaux d’hiver, l’écharpe et le bonnet. Retrousser les manches et sentir l’air tiède nous réchauffer… S’asseoir au bord de l’eau et se dire que le printemps est vraiment tout tout près.
C’est que ça fait du bien après ces dernières semaines qui semblaient interminables de toux, nez qui coule, grippe intestinale et autres virus qu’on s’est refilés les uns aux autres. Vous savez, ces journées où vous vous dites que vous ne survivrez pas et où vous vous demandez ce qu’on pourrait encore ajouter à votre liste de malheurs (malheurs tout relatifs, je l’accorde : famille et amis en bonne santé, pas de centrale nucléaire sur le point de nous péter à la figure, pas (encore ?) d’ado ayant rejoint un gang, ou une secte). Il y a une semaine, c’était le premier anniversaire de notre petit gars et – accessoirement – la journée internationale des femmes. Journée que j’ai passée à être dépassée, entre préparer le petit déjeuner pour une famille devenue nombreuse le temps de quelques jours, répondre aux appels tout en ayant un bébé plein de caca et fatigué dans les bras et devoir passer une fois de plus mon certificat de maternité (mais tu lui donnes bien à manger? tu ne crois pas qu’il faudrait arrêter l’allaitement ? tu l’habilles bien quand tu sors ? tu ne l’habilles pas trop quand tu sors ?), envoyer valser mon chéri (tu fais quoi toi face à un bébé qui garde obstinément sa bouche fermée en voyant une cuillère s’approcher ?), organiser au pied levé un repas pour un visiteur surprise (mais quel plaisir de le voir !) et me rappeler qu’en cas de match de foot, et bien, c’est match de foot et pas journée internationale des femmes.
Et donc je me disais que ça ne pouvait pas empirer. Et bien si. Le lendemain, un de mes petits invités s’est chopé à son tour la gastro familiale. Bilan : il a dégueulé dans un de mes magasins préférés (et le vendeur aigri n’a même pas voulu accepter mon gel antibactérien que je lui tendais en toute sympathie - je devrais d’ailleurs aller prendre de ses nouvelles), puis devant chez Max Mara (la honte, suis pas prête d’y dépenser la fortune que je n’ai pas), puis dans mon village (suis grillée). Néanmoins, sympa, mon pauvre malade est parvenu à faire stoïquement le trajet en train et faut reconnaître qu’il était vraiment de bonne composition entre deux décompositions. Le jour d’après, c’est au petit à se mettre à avoir chaud, très chaud. Alors qu’on venait de voir son pédiatre (tout est normal, me disait-il). Médecin de garde la nuit (qui fait des blagues qu'on ne comprend pas, vu notre état de zombies), re-pédiatre le lendemain matin et valse des thermomètres, suppositoires et gémissements. Puis annulation du retour à Bruxelles et de la fête d’anniversaire qu’on lui préparait avec joie. Misère!
Bref, il y a quelques jours encore, je me disais que cet hiver ne s’arrêterait jamais. Et puis hier, enfin, la douceur du beau temps qui revient…
pourquoi envoyer ton chéri valser lorsque bébé ferme obstinément la bouche à l'approche d'une cuillère?
RépondreSupprimersolution: change de musique: Lady gaga...conviendra mieux!
élucubrations.....
bravo pour ton blog
patricia