jeudi 31 mars 2011

Corner view - "Reflection" (reflet)

Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

Je n'étais pas certaine d'être fort inspirée par cette thématique "Reflection"...
Je repensais à cette magnifique photo de Jane, le reflet d'une fenêtre dans une flaque d'eau...
Alors j'ai observé ma déco...


Puis je me suis plongée dans mes voyages, à la recherche d'une photo que je n'ai pas retrouvée, mais tellement classique : le reflet de la cathédrale de la Plaza de armas à Santiago, Chili. J'ai néanmoins mis la main sur d'autres choses et j'ai aimé voyager à nouveau, grâce à ces photos presque oubliées.

Souvenir d'une balade contre le vent
Texel, Pays-Bas, 2006
(photo prise par ADG)

Souvenir d'un appartement qui dominait la ville
Photos d'artistes dont je n'ai pas noté le nom
Palma, Majorque, 2006

J'aurais aussi pu ajouter la photo que je n'ai pas prise des reflets vestimentaires entre une maman et sa petite puce : rayures blanches et rouges, jean's et chaussures rouges. Vraiment jolies, toutes les deux, de vrais petits chaperons modernes!

mardi 29 mars 2011

Think pink !

Du rose partout, du soleil et encore la bonne humeur qui habite mon salon bruxellois, après une joyeuse fiesta organisée dimanche pour le premier happy birthday de notre petit homme. Quel plaisir de revoir la famille et les amis et de voir petit bonhomme tellement à l'aise avec eux, comme si on les avait quittés la veille.


Des nouveaux jouets qui traînent partout, des livres en veux-tu en voilà, des guirlandes qu'on n'a pas encore envie de détacher... Il a été gâté ! Et moi aussi...


Quand je vois ces tulipes sublimes, je me demande pourquoi j'ai toujours tendance à acheter des jaunes ou des oranges.

Et puis ces petits sirops aux goûts magiques et tellement girly. Merci M, ma douce amie!


On est déjà mardi, le temps file et ma semaine bruxelloise s'annonce remplie. Mon mini agenda explose de projets de rencontres, de tournée des magasins fétiches, de peinture de cuisine, de détente au jardin, de pelouse à tondre, de sorties en voiture (pfff, faut bien que je pratique), de fête de mariage et d'envies diverses pour profiter à fond de mon séjour ici.


Et puis, demain, des retrouvailles spéciales et une soirée avec le clan du 111. J'ai hâte!

vendredi 25 mars 2011

Maggie the cat

Elizabeth Taylor, c'est ...

... une chatte sur un toit brûlant, éternellement, une paire de bas enlevés avec désinvolture, puis lissés sur une jambe parfaite.


Je n'ai pas trouvé d'extrait des deux premières minutes du film qui amènent la fameuse scène des bas. C'est très drôle en fait, alors que le reste est dramatique : une sale gamine lance de la crème glacée sur les jambes de Maggie qui, super élégante dans sa jupe crayon crème, sa chemise immaculée, sa ceinture orange et son petit sac carré, ne se démonte pas, racle la glace sur ses gambettes et va "entarter" ("englacer" serait plus adéquat) la morveuse en question, sous l'oeil horrifiée de sa mère.
Quel cran, j'adore !

ps: et puis, Elizabeth Taylor, c'est aussi elle :

mercredi 23 mars 2011

Corner view - "Four-legged" (à quatre pattes)

Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".

Premier Corner view d'une longue série (j'espère), "A QUATRE PATTES".

Bon, avec un petit bonhomme d'un an, "à quatre pattes", c'est forcément lui. Voilà donc une photo prise hier, son premier contact avec le sable. Il a adoré et il était tout étonné que je le laisse faire sans lui dire "NON!".


"A quatre pattes", comme tous ses petits compagnons de jeux. D'abord ses animaux en bois. Un nouveau rejoint la tribu dès que son cri est imité. Ainsi, la vache fait "meuuuuh", le chien "hun hun", le chat "ma ma" et ... le dinosaure "aaaaaaaaaaahhhh".


Et puis il y a l'école des chiens. C'est fou comme ils sont dissipés, ces chiens, j'en retrouve aux quatre coins du salon en fin de journée, sous la table, le sofa ou les meubles... et c'est moi qui me retrouve alors à quatre pattes!


Et puis, en détournant un tout petit peu la thématique, QUATRE PATTES, c'est évidemment nous !


mardi 22 mars 2011

On rame à Zurich



On pagaie. 


 On balaie.


On marche même sur l'eau...


Vivement qu'on s'y jette ! Belle journée à vous!

lundi 21 mars 2011

Du poil dans le communautaire (ou inversement)

L'actualité du weekend a été bien lourde... Allez, haut les coeurs, vous méritez un début de semaine léger et un billet tout en délicatesse.

Je lisais hier "Bushy tales" (littéralement "Histoires touffues" ou "broussailleuses"), un article de la plus haute importance sur le dilemme "to wax, or not to wax?" ("s'épiler à la cire, ou pas?", Vogue british mars 2011). Autant vous dire que j'ai appris tout un vocabulaire dont je ne soupçonnais même pas l'existence et qui pourrait m'être utile au cas où. Vu que le mien, de vocabulaire en la matière, se limite à "rasoir, or not rasoir" (désolée pour cet étalage de mon intimité). Cela dit, si je parvenais déjà à demander en anglais à un coiffeur "la même chose, mais en plus court, un dégradé sur du mi-long, mais pas trop dégradé non plus, hein, pas la coupe RTL-TVi, du volume mais sans avoir à me coiffer le matin, enfin, bon, vous voyez ce que je veux dire, je vous fais confiance", ce serait déjà pas mal (la version suisse allemande viendra plus tard).

Bref.

N'entrons pas dans un débat sur les avantages (ou pas) d'avoir un Hollywood, un brésilien ou un Chabal (ou, selon l'auteure, une Mama Grizzly ou la coupe afro d'Angela Davis dans les années 70). Mais soulignons la capacité des Belges à mettre du communautaire même dans leurs poils.

J'ai bien ri en lisant Rachel Johnson qui compare les habitudes des unes et des autres face à l'épilation totale ou quasi-totale et qui nous révèle que les Francophones sont "plutôt relâchées de la touffe" (toutes mes excuses si vous venez de recracher votre café) :

A friend of mine who lives in Brussels says the Francophone world is pretty relaxed about la touffe (that's french for bush). "When you go to an Institut de Beauté for le bikini they will ask how much you want off, but most women opt for a tidy-up," she reports. "But the Dutch do it... a lot."

C'est dingue, on y parle des Américaines, des Anglaises, des Européennes, des adolescentes, des femmes mariées, des hippies, des plus de 50 ans... et des Flamandes et des francophones de Belgique! On est quand même les championnes du coupage de cheveux - pardon, de poils - en quatre, non ?

(je dédie bien sûr ce billet aux copines du Bota. Et puis aussi à la princesse en mini-robe qui m'a récemment demandé conseil en la matière - la folle! comme si j'en savais quelque chose, moi, des salons de beauté!)

dimanche 20 mars 2011

Quel jour la super pleine lune?

Mon oeil profane n'a pas saisi la différence de la super lune samedi soir par rapport aux pleines lunes normales.



Et j'ai même trouvé que celle de dimanche était plus spectaculaire...


Super lune du samedi

Ou super lune du dimanche?

Serait-ce parce qu'on est en Suisse et que même la super lune est moins stressée et prend son temps ?

jeudi 17 mars 2011

Rewind

Oubliez ce que j'écrivais au sujet de l'hiver qui finissait enfin. Parce qu'il ne finit plus. A nouveau, un temps moche, du mouillé, du frissonnant, du "je vais rester chez moi et me refaire une tasse de thé". Et en me demandant ce matin où était passé le lac...

... j'ai fait mon marin d'eau douce et je me suis dit que, sans voir l'eau, je ne pourrais pas savoir s'il y avait du vent ou pas. 

En même temps, la question n'avait pas beaucoup de sens vu qu'avec la pluie, le coeur n'était pas à aller gambader dans les parcs. Quand les arbres étaient plus dodus, je regardais alors les feuilles.

Je pourrais tout aussi bien ouvrir la fenêtre et sortir mon doigt, mais c'est plus trompeur qu'il n'y paraît... Et puis, parfois, la fenêtre parle d'elle-même.

En fait, j'adore voir passer les saisons et les changements de temps en regardant le même arbre - ça fait un peu Georges, c'est sûr (promis, un jour je vous ferai un billet sur les Georges qui comptent).


Et j'aime voir les heures passer et modifier le spectacle qui s'offre à moi. Certains levers du jour sont tout simplement époustouflants.



Les couchers de soleil ne sont pas mal non plus, quand ils transforment la rive opposée en gold coast virant de l'or à l'orange et au rose.

 


Je réalise que je n'ai jamais aussi bien vécu l'hiver et ses longues semaines grisâtres que lorsque j'ai eu la possibilité de les observer à travers des éléments naturels. Un jardinet, un jardin démesuré, une vue sur une prairie, un vis-à-vis avec un lac et un petit parc. Je savoure mon bonheur (merci qui?) car je sais qu'il ne s'agit que d'une parenthèse et que je n'aurai pas indéfiniment la chance d'entendre les canards ou le clapotis de l'eau (et des voitures aussi, je vous rassure) depuis mon salon.

J'ai hâte que le printemps revienne. Pas tant pour changer de garde-robe (source d'un stress que vous n'imaginez même pas) que pour voir la nature exploser dans tous les sens. Encore un peu de patience...

Leçon de conduite et de mauvaise foi

(avant de démarrer)
A : Avant de t'engager sur la route, jette un coup d'oeil dans tes rétroviseurs.
Moi : Si c'est pour faire ce genre de commentaires débiles, autant t'abstenir et me laisser pratiquer seule.


(après 50 mètres)
A : Là, par exemple, ce serait bien que tu retires le frein à main...
Moi : Ah ben tu vois, quand tu veux, ça c'est une intervention pertinente!

mercredi 16 mars 2011

Une si belle journée

Enfin ! On a enfin pu tomber les manteaux d’hiver, l’écharpe et le bonnet. Retrousser les manches et sentir l’air tiède nous réchauffer… S’asseoir au bord de l’eau et se dire que le printemps est vraiment tout tout près.


C’est que ça fait du bien après ces dernières semaines qui semblaient interminables de toux, nez qui coule, grippe intestinale et autres virus qu’on s’est refilés les uns aux autres.  Vous savez, ces journées où vous vous dites que vous ne survivrez pas et où vous vous demandez ce qu’on pourrait encore ajouter à votre liste de malheurs (malheurs tout relatifs, je l’accorde : famille et amis en bonne santé, pas de centrale nucléaire sur le point de nous péter à la figure, pas (encore ?) d’ado ayant rejoint un gang, ou une secte). Il y a une semaine, c’était le premier anniversaire de notre petit gars et – accessoirement – la journée internationale des femmes. Journée que j’ai passée à être dépassée, entre préparer le petit déjeuner pour une famille devenue nombreuse le temps de quelques jours, répondre aux appels tout en ayant un bébé plein de caca et fatigué dans les bras et devoir passer une fois de plus mon certificat de maternité (mais tu lui donnes bien à manger? tu ne crois pas qu’il faudrait arrêter l’allaitement ? tu l’habilles bien quand tu sors ? tu ne l’habilles pas trop quand tu sors ?), envoyer valser mon chéri (tu fais quoi toi face à un bébé qui garde obstinément sa bouche fermée en voyant une cuillère s’approcher ?), organiser au pied levé un repas pour un visiteur surprise (mais quel plaisir de le voir !) et me rappeler qu’en cas de match de foot, et bien, c’est match de foot et pas journée internationale des femmes.
Et donc je me disais que ça ne pouvait pas empirer. Et bien si. Le lendemain, un de mes petits invités s’est chopé à son tour la gastro familiale. Bilan : il a dégueulé dans un de mes magasins préférés (et le vendeur aigri n’a même pas voulu accepter mon gel antibactérien que je lui tendais en toute sympathie - je devrais d’ailleurs aller prendre de ses nouvelles), puis devant chez Max Mara (la honte, suis pas prête d’y dépenser la fortune que je n’ai pas), puis dans mon village (suis grillée). Néanmoins, sympa, mon pauvre malade est parvenu à faire stoïquement le trajet en train et faut reconnaître qu’il était vraiment de bonne composition entre deux décompositions. Le jour d’après, c’est au petit à se mettre à avoir chaud, très chaud. Alors qu’on venait de voir son pédiatre (tout est normal, me disait-il). Médecin de garde la nuit (qui fait des blagues qu'on ne comprend pas, vu notre état de zombies), re-pédiatre le lendemain matin et valse des thermomètres, suppositoires et gémissements. Puis annulation du retour à Bruxelles et de la fête d’anniversaire qu’on lui préparait avec joie. Misère!
Bref, il y a quelques jours encore, je me disais que cet hiver ne s’arrêterait jamais. Et puis hier, enfin, la douceur du beau temps qui revient…