L'actualité du weekend a été bien lourde... Allez, haut les coeurs, vous méritez un début de semaine léger et un billet tout en délicatesse.
Je lisais hier "Bushy tales" (littéralement "Histoires touffues" ou "broussailleuses"), un article de la plus haute importance sur le dilemme "to wax, or not to wax?" ("s'épiler à la cire, ou pas?", Vogue british mars 2011). Autant vous dire que j'ai appris tout un vocabulaire dont je ne soupçonnais même pas l'existence et qui pourrait m'être utile au cas où. Vu que le mien, de vocabulaire en la matière, se limite à "rasoir, or not rasoir" (désolée pour cet étalage de mon intimité). Cela dit, si je parvenais déjà à demander en anglais à un coiffeur "la même chose, mais en plus court, un dégradé sur du mi-long, mais pas trop dégradé non plus, hein, pas la coupe RTL-TVi, du volume mais sans avoir à me coiffer le matin, enfin, bon, vous voyez ce que je veux dire, je vous fais confiance", ce serait déjà pas mal (la version suisse allemande viendra plus tard).
Bref.
N'entrons pas dans un débat sur les avantages (ou pas) d'avoir un Hollywood, un brésilien ou un Chabal (ou, selon l'auteure, une Mama Grizzly ou la coupe afro d'Angela Davis dans les années 70). Mais soulignons la capacité des Belges à mettre du communautaire même dans leurs poils.
J'ai bien ri en lisant Rachel Johnson qui compare les habitudes des unes et des autres face à l'épilation totale ou quasi-totale et qui nous révèle que les Francophones sont "plutôt relâchées de la touffe" (toutes mes excuses si vous venez de recracher votre café) :
A friend of mine who lives in Brussels says the Francophone world is pretty relaxed about la touffe (that's french for bush). "When you go to an Institut de Beauté for le bikini they will ask how much you want off, but most women opt for a tidy-up," she reports. "But the Dutch do it... a lot."
C'est dingue, on y parle des Américaines, des Anglaises, des Européennes, des adolescentes, des femmes mariées, des hippies, des plus de 50 ans... et des Flamandes et des francophones de Belgique! On est quand même les championnes du coupage de cheveux - pardon, de poils - en quatre, non ?
(je dédie bien sûr ce billet aux copines du Bota. Et puis aussi à la princesse en mini-robe qui m'a récemment demandé conseil en la matière - la folle! comme si j'en savais quelque chose, moi, des salons de beauté!)