Bonne fête au Pérou! Et pour mon Péruvien préféré, une petite compil' de moments de gloire footballistique et le gooooooooooooooooal de Guerrero !
jeudi 28 juillet 2011
mercredi 27 juillet 2011
Corner view - "Early" (Tôt)
("non virginal english" version below)
Le Corner view, c'est un projet de Jane qu'on retrouve pour l'instant sur le blog de Francesca. L'idée est de lancer une thématique chaque mercredi et ceux qui sont inspirés offrent leur "vue" depuis leur "petit coin du monde".
Depuis deux semaines, notre petit gars se réveille vraiment très tôt (on avait eu beaucoup de chance jusque-là). Et pour une fois que les stores n'étaient pas tout à fait fermés, j'ai profité du spectacle. J'essayais juste de prendre la bonne photo (enfin, dans la mesure où on peut prendre une bonne photo AVANT 6 heures du matin, avec un gsm ET un bébé excité dans les bras). Et je ne me suis même pas rendu compte que notre ombre disparaîssait...
The two last weeks, our little guy woke up really early (we had been so lucky until then). The stores weren't completely close and I enjoyed the show. I was just trying to get the perfect catch (well, to the extent one can take a perfect catch BEFORE 6 a.m., with a mobile phone AND an excited baby in my arms). And I even didn't realize that our shadow was fading away...
Depuis deux semaines, notre petit gars se réveille vraiment très tôt (on avait eu beaucoup de chance jusque-là). Et pour une fois que les stores n'étaient pas tout à fait fermés, j'ai profité du spectacle. J'essayais juste de prendre la bonne photo (enfin, dans la mesure où on peut prendre une bonne photo AVANT 6 heures du matin, avec un gsm ET un bébé excité dans les bras). Et je ne me suis même pas rendu compte que notre ombre disparaîssait...
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The two last weeks, our little guy woke up really early (we had been so lucky until then). The stores weren't completely close and I enjoyed the show. I was just trying to get the perfect catch (well, to the extent one can take a perfect catch BEFORE 6 a.m., with a mobile phone AND an excited baby in my arms). And I even didn't realize that our shadow was fading away...
mardi 26 juillet 2011
Hymne de guerre de la mère tigre (ce n'est pas de moi...)
Bon, faut que je vous parle d'Amy Chua et de son livre qui m'a tenue en haleine ces cinq derniers jours:
C'est un peu l'opposé de Comment ne pas être une mère parfaite ou l'art de se débrouiller pour avoir la paix, de Libby Purves, mais c'est tout aussi succulent.
Ah! ça faisait longtemps que je n'avais plus été à ce point attrapée par un bouquin! J'ai corné des pages, j'ai lu debout en poussant le petit dans sa poussette, j'ai veillé plus tard. J'ai énormément ri. J'ai eu un moment d'angoisse et de tristesse. Et je me suis fort interrogée sur la meilleure façon d'élever un petit humain.
Alors, pour la traduction en français, il faudra encore attendre un an (merci Gallimard...). Par contre, c'est déjà traduit en espagnol, allemand, néerlandais, italien et portugais, entre autre.
Avec son Cri de guerre d'une mère tigre, Amy Chua a créé une super polémique. Parce que cette professeure de droit de Yale, sino-américaine mariée à un Juif américain et mère de deux adolescentes, fait des généralités sur les mères chinoises et les parents occidentaux qui se résument bien dans l'extrait suivant:
"... I've noticed that Western parents are extremely anxious about their children's self-esteem. They worry about how their children will feel if they fail at something and they constantly try to reassure their children about how good they are notwithstanding a mediocre performance on a test or a recital. In other words, Western parents are concerned about their children's psyches. Chinese parents aren't. They assume strengh, not fragility, and as a result they behave differently. For example, if a child comes home with a A-minus on a test, a Western parent will most likely praise the child. The Chinese mother will gasp in horror and ask what went wrong." (p. 51-52)
Une polémique, parce qu'elle décrit et justifie son modèle autoritaire d'éducation en cherchant à (se) convaincre de sa supériorité par rapport au modèle dépravé et laxiste des Nord-Américains. Parce qu'elle donne une image d'elle et des relations avec ses filles très dure, faites de brimades et de violence psychologique, de chantage, de manque total de compassion et de culte hystérique de l'excellence. Sauf pour ses chiens car ce qui est bien avec les chiens, c'est qu'on n'est pas obligé d'avoir de grands projets pour eux et de les doter de compétences pour leur assurer un bel avenir. Les chiens, eux, sont capables de faire les bons choix pour eux-mêmes:
"It didn't upset me that I had revised my dreams for Coco - I just wanted her to be happy. I had finally come to see that Coco was an animal, with intrinsically far less potential than Sophia and Lulu. Although it is true that some dogs are on bomb squads or drug-sniffing teams, it is perfectly fine for most dogs not to have a profession or even any special skills." (p. 109)
Mais les critiques de ce livre, à mon humble avis, ne prennent pas le livre pour ce qu'il est. Ce n'est pas un manuel d'éducation. C'est un auto-portrait excessif, jouissif, plein d'auto-dérision, d'humour et de messages poussés à l'extrême. C'est un journal autobiographique dans lequel l'auteure ne se montre pas sous son meilleur jour (égoïste, frimeuse, sans coeur, loin de l'humilité qu'elle prétend transmettre à ses enfants). Ce travail d'écriture est par ailleurs présenté comme ayant été une forme de thérapie visant à recoller les morceaux d'une famille à la dérive à cause des ambitions et des exigences d'une mère tigre. Il y a beaucoup de vrai là-dedans mais tout est écrit de manière tellement exagérée ou, du moins, de manière tellement drôle et cynique, qu'on ne peut pas prendre ce livre au premier degré. On ne peut néanmoins pas s'empêcher de ressentir un mélange de sympathie et de peine pour ces personnes...
Pas de quoi crier au scandale, donc! Mais vraiment de quoi bien rire. J'ai adoré et je vous le recommande très vivement.
samedi 23 juillet 2011
Enfin un peu de design suisse chez nous!
Voilà notre dernière trouvaille. Après les tiroirs, des caisses et des boîtes...
Du modulable, du design suisse , du même pas trop cher!
Du modulable, du design suisse , du même pas trop cher!
Un truc à la fois très simple et épuré (non, je n'aime pas que les vieilleries!) et très compliqué (puisqu'il faut trouver la bonne combinaison pour le bon espace). On n'a pas encore décidé de sa vocation (meuble télé ou bibliothèque), ni de sa destination (salon ou chambre d'amis)*. Je sens que je vais déménager des livres et des caisses pendant plusieurs semaines, jusqu'à être satisfaite de mon choix.
Et pour la petite histoire, j'avais repéré cette bibliothèque dans un catalogue, quelques semaines après notre arrivée à Zürich mais à ce moment-là, on n'était pas à la recherche d'un meuble. Puis j'ai oublié... Belle surprise donc en tombant dessus la semaine passée. Sauf qu'on cherchait un meuble télé ;-)
J'aime beaucoup ce qu'en dit Sybille Stoeckli, sa designer:
"Cet objet de mobilier s’ouvre à une nouvelle fonction: celle de mettre en scène ou plutôt de mettre en page. Cette bibliothèque est un élément de scénographie, qui s’efface tout en présentant les objets posés dans ses alcôves."
Vous en pensez quoi?
* Il y en a un qui a bien une petite suggestion :
jeudi 21 juillet 2011
mercredi 20 juillet 2011
Corner view - "Seeing through the eyes of a child" (voir avec des yeux d'enfant)
("non virginal english" version below)
Depuis seize mois, je regarde mon enfant et me demande comment il voit, lui, ce qui l'entoure. A force de surveiller, faire attention, anticiper, encadrer, accompagner, j'ai du mal à voir le monde avec mes yeux d'enfant. Par contre, je commence (comme toutes les mamans) à exceller dans l'art de repérer en un clin d'oeil ce qui attire les yeux d'un petit prêt à faire des bêtises : un cable qui pend, un ordinateur trop près du bord de la table, un lave-vaisselle ouvert... Et puis, lui, il se laisse guider par ce qui accroche son regard: les livres des parents (qui sont heureusement encore trop lourds pour lui*, donc pas encore maltraités), ses bacs à jouets, ou n'importe quoi qui lui permet de voir à travers.
Et vous? Vous avez gardé vos yeux d'enfants (ou vous les avez retrouvés)?
* Je vous recommande la bande dessinée de l'Argentin Quino "Esto no es todo" ("Ceci n'est pas tout"): de l'humour bien cynique, des dessins sans texte donc pas besoin de chercher une traduction!
It is 16 months that I am looking at my child and wondering how he sees what surrounds him. Due to controlling, paying attention, anticipating, matching, accompanying, I have difficulties to see the world through my own child’s eyes. On the contrary, I start (like all mothers) to be expert in seeing in a second what appeals a child ready to get in troubles in the room : a hanging cable, a laptop on the edge of the table, an open dishwasher… And then, he lets himself go to what sticks to his eyes : his parents’ books (fortunately still too heavy for him), his toys boxes, or whatever allows him to see through.
And you ? Do you still see through your own child’s eyes ?
* I recommand the Argentinan Quino’s comics "Esto no es todo" ("This is not all") : good cynical sense of humour, comics without text so no need to look for a translation!
lundi 18 juillet 2011
Tiroirs du Kreis 5
Et ceux-là, ce sont les miens!
La visite du Kreis 5 continue bientôt... Affaire à suivre!
Bonne semaine!
vendredi 15 juillet 2011
Bleu marine
Hier. L'air était frais, le ciel indécis et nous en promenade. J'avais presqu'envie que ce soit déjà l'automne pour pouvoir habiller notre petit marcheur de cette façon tous les jours. En plus, avec le plaisir de convertir un trench 6-9 mois en caban 16 mois (mais qui, à mon avis, ne résiste pas à la pluie comme les merveilles dessinées par Monsieur Burberry...).
Et pour avoir "quelques" photos de cette tenue parfaite, j'ai dû faire environ 30 photos... Et évidemment, je les aime toutes: le détail d'une main qui tient une pomme de pin, d'une nuque au vent, de l'expression d'un regard, du flou d'un mouvement...
Comment vous faites, vous, pour gérer vos photos numériques? Vous ne gardez que les meilleures? Imprimez? Classez en album virtuel? Moi, j'accumule les fichiers...
mercredi 13 juillet 2011
Corner view - "Postcards" (Cartes postales)
Samedi après-midi dans le quartier du Kreis 5 à Zurich. Enfin, surtout dans deux rues coincées entre les rails de la Hauptbahnhof et les quais de la Limmat : la Josefstrasse et la Konradstrasse. Ou, pour être tout à fait honnête, dans les boutiques de fringues et de design de ces deux rues. C'est fou comme un après-midi passe vite quand on est sans enfant et avec des pulsions de shopping!
Je vous envoie les cartes postales de quelques magasins (plus un autre au centre de Zurich)... Parce que ces magasins sont vraiment sympas et parce que j'aime bien prendre les cartes postales des chouettes magasins.
Le Kreis 5, c'est le quartier industriel devenu très branché. Connu, avec le Kreis 4, pour sa prostitution et ses drogues dans les années 80, son caractère multiculturel et son passé ouvrier (l'emblématique côté obscur de la ville), il est devenu le quartier trendy par excellence. La gentrification fait son oeuvre (... et la police aussi - et ils n'ont pas l'air commodes, les flics zurichois). Les bad boys et bad girls cotoient à présent des artistes, architectes, designers, musiciens, bo-bos et autres alternatifs et créatifs, dans une ambiance très cosmopolite. Par contre, on se demande que sont devenus les ouvriers d'antan...
Les rues du Kreis 5 sont remplies d'ateliers, boutiques, petites salles d'expo, cafés à quatre tables, vélos, discussions sur le trottoir, dans un joyeux mélange de générations et de nationalités. De la déco vintage aux brocantes de meubles (la fameuse Zürcher Brockenhaus, soeur des Petits riens belges), des vêtements de marque aux créations des étudiants de l'école de la mode et du design, des concept stores à l'artisanat réalisé par les seniors du quartier, des jouets éco-bio aux ustensiles non identifiés pour la cuisine... Il y a tellement de choses à voir et de mouvement dans le quartier qu'un petit annuaire existe (en ligne aussi, bande de veinards!).
Une bonne ambiance, vraiment. Un excellent samedi!
Coup de coeur pour les vendeurs adorables (sur la photo) de la Senior Design* Factory (http://www.senior-design.ch/) |
Vestibule, dans le centre de Zurich. Fringues impayables mais le plus beau salon d'essayage que j'ai vu! |
ps: Et que fait-on quand on est sans enfant/ dans des magasins de vêtements/ Belge/ en Suisse? On boit une limonade à la rhubarbe et on achète des T-shirts d'adolescente: du Belgian design et du made in Suisse!
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Saturday afternoon in the district Kreis 5 in Zurich. Actually, in two streets stucked in between the Hauptbahnhof railways and the docks of the Limmat: Josefstrasse and Konradstrasse. Or, to be really honest, in its boutiques of streetwear and design. It’s crazy how fast an afternoon runs when you are without your kid and with pulsions for shopping !
I send you the postcards of some boutiques (and one other located in the center of Zurich)… Because these boutiques are trully nice and because I like to take postcards of nice shops.
The Kreis 5 is the fashionable industrial neighbourhood. Famous, with the Kreis 4, for its prostitution and drugs issue in the 80’s, its multicultural side and its worker past (the emblematic dark side of the city), it is now the trendiest neighbourhood. Gentrification is working here (… and the police too, since zürcher policemen do not look really sympathetic). Bad boys and bad girls keep company to artists, architects, designers, musicians, bo-bos and other alternative and creative guys, in a very cosmopolitan environment. On the other side, I don’t know what happened to the workers…
The streets of Kreis 5 are full of workshops, boutiques, little galeries, cafés with four tables, bicycles, chats on the sidewalk, in a happy mix of generations and nationalities. From vintage deco to second-hand furnitures (the famous Zürcher Brockenhaus, sister of the Belgian Petits riens), from brand clothes to the creations designed by students from the school for fashion and design, from concept stores to handicraft made by seniors from the district, from eco-bio toys to unidentified instruments for kitchen… There are so many things to see and so much movement there than a small directory exists (on line too, lucky you !)
A good ambiance, really. An excellent Saturday !
ps: And what are we doing when we are without kid/ in streetwear shops/ Belgian/ in Switzerland? We drink a rhubard limonade and we buy a couple of T-shirts for teenager: Belgian design and made in Suisse!
dimanche 10 juillet 2011
From Zurich, with love
À Nouria, Leonor, Fabienne, Maïté, Laurence, Selma, Virginie, Florence, Isa, Laurence, Nadine, Ludivine, Florence,
À maman/mamie, Nad, Caro, Sol,
À celles qui me demandent de mes nouvelles et qui m'en donnent,
À celles qui me laissent de gentils petits mots sur ce blog,
Á celles qui m'envoient des sms,
À toutes celles à qui je ne réponds pas,
Et pourtant à qui je pense,
Beaucoup,
Souvent,
Des bises à la cerise...
... des Caraïbes (non, je déconne, ce n'est "que" mon lac après l'orage)
Et de jolies fleurs à défaut de plus de nouvelles...
Promis, je vous écris très vite! Bonne semaine!
vendredi 8 juillet 2011
Kid room
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