lundi 31 octobre 2011

Z'auriez pas vu une citrouille passer?





(un T-shirt d'adulte, de l'élastique, des pièces pour rapiécer les pantalons et pas de scrupules à sacrifier la housse d'un coussin...)
Bon Halloween !

jeudi 20 octobre 2011

mercredi 19 octobre 2011

Corner view - Whatever ("Tout et n'importe quoi")

Si on regarde en l'air, sur les façades des maisons, on y trouve vraiment tout et n'importe quoi (autant de détails qui chatouillent ma fantaisie - merci Ninja pour cette idée!) : de la tradition, du classique, du surréaliste, du romantique, du révolutionnaire, du bizarre, de la traduction... 

*

By looking up, one can really find anything and everything (little "whatever" that tickle my fancy - thanks Ninja for this theme!): tradition, classical, surrealist, romantic, revolutionary, weirdo, traduction...

 




 (1&2 Canero Riviera, Italy. 3,4&5 Zürich. 6, 7&8: Granada)

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mardi 18 octobre 2011

Des jours avec, des jours sans

Il y a des moments où, malgré les arc-en-ciel, tout est gris. Dedans et dehors. Où les interrogations, les doutes, les angoisses pèsent des tonnes et me clouent au sol.
Et puis il y a des journées tout simplement lumineuses, comme aujourd'hui. Où les interrogations n'ont toujours pas de réponses, où les doutes sont toujours là et où les angoisses sont à peine plus discrètes. Mais où ça n'a pas d'importance, parce que je me sens juste bien ici, maintenant.
Où je me dis qu'une première descente en tobogan, tout seul, ça doit au moins compter autant qu'un premier pas ou un premier mètre en vélo à deux roues.
Où les couleurs sont tellement fortes qu'elles en font mal aux yeux.
Où je pense des trucs dingues, comme me remettre au ski, 20 ans après ma dernière remontée en tire-fesses (ah! ça, c'est l'effet de la vue des premiers sommets enneigés...).
Comme ces journées lumineuses sont nécessaires...

jeudi 13 octobre 2011

César et Rosalie

Hier, j'ai revu César et Rosalie. Comme j'aime ce film! Tout y beau. Des sublimes acteurs aux voitures, des vêtements aux meubles, des coiffures de Romy Schneider aux cheveux, non, aux yeux, non, au sourire de Sami Frey (regardez autour de la minute 1:20), de la tristesse amoureuse d'Yves Montand au rire de bon copain du tout jeune Bernard Le Coq. Et puis leurs voix...

Lors de ma première vision, j'avais noté ce dialogue (minute 2:19), sans penser qu'il s'agissait en fait d'un moment culte du film, la lettre de Rosalie...

David,
César sera toujours César,
et toi tu seras toujours David,
qui m'emmène sans m'emporter,
qui me tient sans me prendre,
et qui m'aime sans me vouloir...




(c'est drôle, j'ai vu ce film hier soir, un hommage à Yves Montand sur la TSR, et ce film est sorti au cinéma le ... 12 octobre 1972! Et puis encore plus comique, je viens de voir que Sami Frey est né un 13 octobre. C'est donc que ce billet devait être écrit aujourd'hui!)

Corner view - "October"

Octobre, un mois de retrouvailles avec tous les petits plaisirs liés au cosy de l'intérieur, à la maison, à la lumière tamisée. Un mois pour...
- me préparer à hiberner
- retrouver mon écharpe préférée
- laver tous mes pulls, écharpes, gants, bonnets
- savourer mon premier chocolat chaud
- me dire que mes goûters vont se gonfler en calories: cakes, chocolat, gâteaux...
- sauter dans les flaques d'eau
- me rappeler à quel point j'aime avoir les joues fraîches
- faire des listes interminables de tout ce que je veux accomplir cet hiver
- désirer des couleurs et être fascinée par les tonalités de la nature
- commencer le compte à rebours pour Noël...
*
October, a month to meet again all the little pleasures from the cosy inside, the home, the filtered light. A month to…
-         prepare to hibernate
-         find again my favorite scarf
-         clean all my pullovers, scarfs, gloves, hats
-         enjoy my first hot chocolate
-         decide that my 4 o’clock snacks will have more calories : cakes, chocolates, pies…
-         jump in the puddles
-         remember how much I love to have fresh cheeks
-         write neverending to-do lists for the winter
-         desire new colours and be fascinated again by the natural shades
-         start the countdown to Christmas...

mercredi 5 octobre 2011

Corner view - The last thing I have learnt



J'ai l'impression d'apprendre tous les jours. Pourtant, je n'arrive pas à me rappeler de la dernière chose que j'ai apprise. "A part" prendre soin d'un enfant, conduire une voiture et vivre dans un nouvel environnement (2010-2011 ont été, disons, riches en émotion). Je pense plutôt à tous ces petits moments qui ne m'apprennent pas vraiment grand chose mais qui mettent de l'inspiration, du courage et de la poésie dans mes journées. Et qui me font aussi réfléchir. Donc apprendre. Ainsi, ce weekend m'a rappelé que
- ce qui est simple est souvent meilleur que ce qui est trop élaboré.
- sans confiance et respect, on ne va nulle part.
- c'est à force d'essayer, tout en étant patient, mais sans perdre de vue son objectif, qu'on finira par y arriver!
*
I feel that I am learning something each day. Though, I can't remember the last thing I have learnt. "Except" taking care of a tiny human being, driving a car and living in a new environment (2010-2011 were, let's say, full of emotions). I am thinking of all those little moments that don't really teach me something but which put some inspiration, courage and poetry in my days. And which make me think. Then learn. For example, the last week end reminds me that
- what is simple is often better than what is too elaborated.
- without confidence and respect, we don't go anywhere.
- it's by trying, being patient and keeping in mind our target, that we will reach it!

lundi 3 octobre 2011

A la tercera va la vencida

Ou: la troisième fois est la bonne. Enfin, plutôt sur le mode interrogatif: la troisième fois est-elle la bonne? Mouais, plus ou moins... Puisque vous attendez la suite de Gustavo va à la crèche et surtout que vos petits mots m'ont bien fait plaisir, voilà!


En gros, l'heureux héritier a pleuré au début et à la fin. Voire a carrément râlé, comme me l'a précisé une gardienne. C'est peut-être très mauvais en termes éducatifs, mais je préfère savoir qu'il a râlé plutôt qu'il a été désespéré, même si le niveau de décibels a été le même in fine. Il est resté deux heures à la crèche, dont une à la plaine de jeu, ce qu'il a adoré. Il a bien marché, a porté les clés, n'a pas pris de gamelle (aucune qui laisse des traces, du moins) mais n'a pas voulu s'assoir à table et prendre un quatre heures, et il a pleuré après que j'ai quitté la pièce et au retour de l'excursion. Quand je suis revenue le prendre, il a pleuré un gros coup (coup de gueule plutôt) puis était super excité à me montrer 10 trucs (bébé, auto, la luz, batom, etc.). Une meilleure expérience "tout ce qu'il y a de plus normal" m'a-t-on assurée.
Pendant ce temps, j'ai fait un truc extravagant et qui m'a semblé durer une éternité: j'ai feuilleté en long et en large un Vogue, bien installée dans un fauteuil du Starbucks, à me goinfrer de gâteau au chocolat et de thé jasmin-orange. J'ai lu des papiers plus sérieux (vite remballés). J'ai écrit. Et je me suis presque ennuyée... C'est fou le nombre de fois qu'on peut consulter sa montre pour vérifier si les deux heures sont bientôt passées ;-) Je n'ai profité qu'à moitié, mais c'est un bon début!
Pour répondre à vos questions:
- le coup du pyjama, c'est d'une part parce qu'ils vont jouer dehors, parfois au parc ou au bois; d'autre part, parce que ça leur permet de se poser un peu avant d'aller se reposer et aussi d'apprendre à enlever/mettre les vêtements. Dans notre cas, ce n'est pas un pyjama mais un jogging et T-shirt. Cela dit, je fais déjà ça chez moi, pour qu'il soit plus à l'aise dans un pantalon souple plutôt que dans un jean's ou dans son pantalon qui a ramassé du sable le matin ;-) Et ça n'a pas l'air de le déranger.
- la question des horaires s'est décidée en fonction de mes besoins et des possibilités de la crèche. C'est comique, mais notre idée c'est plutôt que les deux après-midis crèche soient vécues comme des activités parmi d'autres (du style, lundi à la grande plaine de jeux, mardi avec les copains, mercredi à la maison) et pas comme un "métro-boulot-dodo". On verra si ça marche. 
- je suis convaincue que les pleurs font partie du processus normal d'adaptation. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour la crèche, l'espace, les têtes joyeuses des petits et la gentillesse du personnel. Chaque petit a une gardienne de référence, qui les suit de plus près et fait rapport aux parents en fin de journée. C'est elle qui s'occupe aussi de la familiarisation avec l'endroit. Le jour où j'ai dû aller rechercher Gus plus tôt, "sa" gardienne n'était pas là et je crois que c'est aussi ce qui l'a stressé. Parce que le lendemain, quand elle l'a accueilli en s'excusant de n'avoir pas pu venir la veille, il semblait tout en confiance, lui a fait un bisou et en partant, il l'a même serrée dans ses petits bras (trop touchant, on voit qu'il l'aime déjà bien!).
Bon, il faut aussi dire qu'en plus de tout "ça", il y a aussi, clairement, la question des langues (nous y voilà). Bien que la directrice soit espagnole et parle espagnol avec moi, l'équipe parle anglais ou allemand aux enfants. Gustavo est déjà habitué à nous entendre parler anglais avec nos copains (le comprend-il? ça, c'est une autre affaire). Mais l'allemand, c'est la première fois, ce qui doit être un peu destabilisant. Et ça le sera pour nous, le jour où il nous sortira son premier mot qu'on ne comprendra pas!
Allez, haut les coeurs, on remet ça mercredi! Et ça ne peut qu'aller de mieux en mieux!

(et puis bravo à ceux qui sont arrivés en bas de ce billet fleuve)